Vanish et BETC font disparaître les tâches grâce à… une illusion d’optique

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Dans l’univers ultra-balisé de la lessive, difficile de se réinventer sans tourner en rond autour d’un t-shirt taché et d’une démonstration produit un peu datée.

Et pourtant, Vanish — accompagné par l’agence BETC — vient de bousculer les codes du secteur avec une campagne aussi simple que brillante. Entre illusion d’optique, collection capsule et stratégie de placement malin, la marque montre qu’un détachant peut aussi faire parler d’autre chose que de sauce tomate.

Une illusion d’optique comme preuve produit inattendue

Le cœur de la campagne, c’est un visuel qui attire l’attention… pour mieux la détourner. Placé au centre d’un visuel rempli de taches, le logo Vanish agit comme un point de fixation hypnotique. Et grâce à un phénomène bien connu des neurosciences — l’effet Troxler — toutes les taches finissent par disparaître si vous fixez suffisamment longtemps le centre. Magique ? Non, scientifique. Et surtout, redoutablement bien pensé.

 

Là où les publicités classiques montrent un avant/après un peu poussif, Vanish transforme le consommateur en acteur de la démonstration, en rendant l’expérience quasi physique. On n’imagine plus l’efficacité du produit, on la vit. C’est une preuve de concept futée, moderne et parfaitement en phase avec les usages numériques : courte, intrigante, virale.

En détournant les codes de la démonstration publicitaire, la marque offre une approche fraîche, là où ses concurrents persistent à frotter toujours plus fort sur les mêmes clichés.

Quand le vêtement devient média

Mais Vanish ne s’est pas contenté d’un tour de magie visuel. Pour prolonger l’expérience, la marque lance une collection capsule baptisée “The Magic Drop”, composée de deux pièces : un hoodie et un t-shirt. Oui, une vraie collection, qui existe vraiment. L’idée ? Faire du vêtement — souvent victime de la tache — un support d’expression et d’activation.

Il suffit de fixer le logo Vanish quelques secondes pour que les tâches disparaissent

C’est un virage stratégique intéressant : en sortant du cadre traditionnel de la lessive, Vanish se rapproche du lifestyle, du streetwear et des tendances pop culture. Et surtout, elle sort du discours purement fonctionnel pour construire une identité de marque plus large, plus émotionnelle.

C’est aussi un moyen intelligent de capitaliser sur la tendance des collabs et des drops, déjà bien ancrée chez les jeunes consommateurs. Ici, pas besoin d’un partenariat avec une marque de mode hype : la simple idée que Vanish fasse des fringues, c’est inattendu, et donc mémorable.

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Une campagne à la croisée des médias et des usages

À partir du 8 avril, la campagne sera déployée sur les réseaux sociaux, évidemment, mais aussi via un dispositif d’affichage hyper ciblé, notamment dans des laveries automatiques. Un choix aussi malin que cohérent : quoi de mieux que d’attaquer le consommateur là où la tache est une réalité quotidienne ?

On est ici dans une logique de proximité augmentée : Vanish ne crie pas son message depuis un 4×3 autoroutier, elle vient le glisser dans des lieux du quotidien, avec une forme de finesse qui rend la marque plus complice que démonstrative.

Ce type d’activation prouve aussi que la lessive — un secteur souvent cantonné aux spots télé très démonstratifs — a tout intérêt à aller chercher son audience là où elle se trouve vraiment : dans les lieux de vie, sur les écrans mobiles, et surtout dans les esprits curieux.

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