À l’occasion de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse qui a eu lieu le dimanche 3 mai dernier, l’Unesco et l’agence DDB ont imaginé une campagne d’actualité, en rapport avec la crise du Covid-19.
Plus que jamais, nous vivons dans un monde ultra connecté, dans lequel l’information se dilapide aussi rapidement que la réserve française de masque FFP2. Les chaînes d’info en continue et les réseaux sociaux jouent un rôle capital dans ce trop plein d’information, surtout lorsque chacun peut devenir un média à part entière. En effet, avec l’essor des micro audiences sur Facebook ou Instagram, il est devenu très facile de partager des informations, qu’elles soient vraies ou fausses, à des milliers de personnes. Chacun est donc de plus en plus responsable des informations qu’il partage, et chacun a donc le devoir de vérifier ses sources. Et c’est notamment là qu’intervient le travail de journaliste, en première ligne dans la vérification des informations.
L’Unesco et DDB ont alors imaginé, pour ce jour spécial qui défend le travail des journalistes à travers le monde, une campagne pour sensibiliser les français aux fake news et au fact checking. À travers 6 prints, l’ONG souhaite mettre en avant le besoin de vérification des informations, essentiel dans une situation comme celle que nous vivons actuellement. Les accroches parlent d’elles mêmes et comparent, habilement, la crise du covid-19 avec le fact-checking journalistique. La direction artistique, quand à elle, est aussi simple qu’efficace. Comme le fact checking, l’information va à l’essentiel et les quelques gimmicks visuels nous aident à mieux comprendre le message.