UNESCO et DDB s’attaquent au traffic illicite d’oeuvres d’art

3. LATINE AMERICAaaaa

Le commerce des biens culturels représente plus de 60 milliards de dollars en 2018. Près de 10 milliards de dollars supplémentaires seraient échangés de manière illicite. Ce trafic, alimenté par le pillage de zones archéologiques, à l’échelle souvent industrielle, est un vol caractérisé de la mémoire des peuples.

C’est aussi l’une des plus importantes sources de financement d’organisations criminelles et terroristes. C’est une réalité que nous avons tendance à sous-estimer : le vol, le pillage et le trafic illicite d’art constituent de véritables crimes. En plus d’enrichir directement des organisations criminelles et de fragiliser les sociétés des pays touchés, ils dépossèdent les peuples de leur histoire et de leur culture.

Une perte d’identité irréparable.

L’UNESCO a développé depuis 50 ans la cadre juridique de référence pour lutter contre ce fléau, et mène le combat quotidien auprès des États membres et des partenaires. Pour le 50ème anniversaire de la Convention de l’UNESCO adoptée en 1970, l’organisation a décidé de prendre la parole via une campagne internationale.

L’objectif : sensibiliser le milieu de l’art et tout particulièrement les acheteurs sur les conséquences désastreuses de ce trafic.

À l’heure où nous nous questionnons de plus en plus sur l’impact de notre consommation, qu’elle soit alimentaire ou vestimentaire, il est temps d’éveiller les consciences et d’appeler tout à chacun à la plus extrême vigilance. Tel est l’objectif de la campagne presse imaginée par DDB Paris : révéler au plus grand nombre le vrai prix de l’art.

Les 5 annonces empruntent les codes chers à l’univers de l’art et du design pour mieux révéler la vérité sombre cachée derrière certaines oeuvres.

Chaque visuel présente un objet in situ, intégré de façon anodine à la décoration intérieure d’un acheteur. Mais une accroche vient révéler de façon crue l’envers du décor : financement du terrorisme, fouilles illégales, vols dans un musée détruit par la guerre, liquidation de la mémoire d’un peuple… Chaque annonce raconte l’histoire vraie d’une antiquité volée dans une région du monde (Moyen-Orient, Afrique, Europe, Asie et Amérique Latine).

La campagne sera visible en presse et social media à partir du 20 octobre 2020.

Crédits :

Responsables annonceur : Ernesto OTTONE, Lazare ELOUNDOU, Matthieu GUEVEL, Daoud BOULEDROUA, Fabiana DUARTE DE PAULA
Agence : DDB Paris
Directeur de la création : Alexander KALCHEV
Directeur artistique : Mickaël JACQUEMIN
Concepteur-rédacteur : Benoît OULHEN
Responsables agence : Vincent LÉORAT, Mathieu BLIGUET, Olivier GUILLEROT, Maïté PESCHE
Planneur stratégique : Cédric LEDOUX
Production : DDB PARIS
Photographes : Idah LINDHAG, Matthew WILLIAMS, Ambroise TEZENAS
Acheteuse d’art : Pia SCHNEIDER
Productrice print : Valérie MERCERON
Directrice des Relations presse : Anne-Marie GIBERT

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