Et si on fêtait les ruptures comme des commencements ? À l’approche du 14 avril, surnommé le Jour de l’Ex au Mexique, Tinder et l’agence GUT México signent une campagne audacieuse et résolument moderne baptisée “Burned Logo”.
L’idée : transformer le deuil amoureux en un rituel libérateur, où l’on brûle symboliquement les souvenirs d’un ancien amour pour mieux raviver la flamme… de soi, de l’envie, et pourquoi pas d’une future rencontre.
Loin de la tristesse larmoyante, Tinder choisit de célébrer la fin comme un début, en se positionnant comme l’allié de celles et ceux qui souhaitent tourner la page avec panache.
Une rupture transformée en renaissance
Dans cette campagne visuellement marquante, la flamme emblématique du logo Tinder joue un rôle central. On la découvre dans des visuels évoquant des objets brûlés — lettres, photos, souvenirs — comme un geste cathartique. Mais ici, ce feu n’est pas synonyme de destruction : il est symbole de libération, de renaissance. C’est précisément cette transition que veut incarner la marque : celle du “je ferme un chapitre” pour mieux reconnecter avec soi-même et avec les autres.
Selon José Rodrigues, directeur marketing de Tinder pour l’Amérique Latine et le Canada, “la campagne s’adresse à celles et ceux qui souhaitent clôturer un cycle avec un regard positif. On allume le feu pour brûler le passé, mais aussi pour raviver la flamme de l’amour-propre et des nouvelles opportunités.”
Le message est clair : arrêter de voir la rupture comme un échec, pour la percevoir comme une étape, un passage vers autre chose. Une vision rafraîchissante dans un monde où les codes amoureux évoluent et où l’amour s’expérimente de manière plus fluide et assumée.
Un storytelling chargé d’émotion et de sens
La campagne “Burned Logo” est portée par une direction artistique forte et évocatrice, à l’image des campagnes précédentes de GUT México. On y retrouve cette capacité à jouer sur les symboles pour activer une émotion collective. La rupture amoureuse, universelle, souvent douloureuse, devient ici le point d’ancrage d’un storytelling puissant.
Agustín Osman, directeur créatif chez GUT México, explique : “Beaucoup de gens brûlent symboliquement les souvenirs de leurs ex. C’est libérateur. Et dans cette flamme, on a vu plus qu’un adieu. On y a vu l’icône même de Tinder : la prochaine étape, l’avenir, l’exploration.”
Ce jeu de métaphore entre la flamme qui clôture une histoire et celle qui en démarre une autre est le cœur de la campagne. Et il fonctionne d’autant plus qu’il se connecte parfaitement à l’ADN de Tinder : une application pensée pour l’exploration, la liberté, et la spontanéité des rencontres, qu’elles soient sérieuses, éphémères ou simplement inattendues.
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Une campagne qui s’inscrit dans la culture du self-love
Ce que Tinder propose ici, au-delà du simple usage de l’application, c’est une posture culturelle : celle du self-love, du lâcher-prise, de la reconquête de soi. En positionnant le 14 avril comme un “Jour de l’Ex” à célébrer, la marque transforme une date potentiellement douloureuse en une opportunité de renouveau.
Dans un monde post-pandémique où les relations ont été malmenées, où l’individualité est de plus en plus valorisée, cette approche colle parfaitement à l’air du temps. Et surtout, elle évite le piège du “rebound marketing” en prônant une exploration consciente et assumée.
En invitant ses utilisateurs à se reconnecter avec leur désir, Tinder rappelle sa mission : faciliter les rencontres, mais aussi les reconnexions — avec soi, avec les autres, avec l’idée même de l’amour, dans toutes ses formes.
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