Pour son centenaire, The New Yorker s’offre une rétrospective visuelle saisissante avec la campagne « Everything, Covered – 100 Years of The New Yorker ».
Créée par l’agence Le Truc, en partenariat avec Condé Nast Creative Marketing, cette opération revisite un siècle d’histoire à travers les couvertures emblématiques qui ont façonné la réputation du magazine. Décryptage d’une célébration visuelle, culturelle et profondément humaine.
Une rétrospective artistique et historique inédite
Depuis 100 ans, The New Yorker est bien plus qu’un simple magazine : c’est une référence culturelle, intellectuelle et artistique à part entière. Avec près de 700 couvertures sélectionnées sur plus de 5000 parues depuis sa création, la campagne conçue par Le Truc offre une plongée immersive dans l’histoire récente, vue à travers le prisme unique du magazine.
On y retrouve les illustrations iconiques signées par des artistes majeurs comme Kadir Nelson, David Hockney, Art Spiegelman ou encore Maira Kalman. Aucun visuel n’a été modifié, une façon assumée de respecter l’intégrité et l’héritage artistique propre à chaque couverture.
Le choix de ces couvertures permet à la campagne de refléter la diversité éditoriale du New Yorker : politique, société, culture, humour, technologie… Le film réunit ainsi des moments cruciaux du siècle passé, de la pandémie à la révolution technologique, en passant par les crises politiques et les bouleversements sociaux, soulignant le rôle essentiel du magazine pour décrypter ces événements avec recul et profondeur.
L’art de raconter un siècle à travers la voix et la musique
Le film publicitaire qui accompagne la campagne est porté par la voix de Jia Tolentino, auteure et journaliste emblématique du New Yorker, avec un texte écrit en collaboration directe avec l’éditeur David Remnick. Un choix pertinent, qui renforce l’authenticité et la profondeur du message.
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Sur le plan musical, la campagne s’appuie sur une réinterprétation originale du célèbre « Rhapsody in Blue » de George Gershwin, un chef-d’œuvre musical qui fête lui aussi ses 100 ans. Ce choix sonore n’est pas anodin : il établit un parallèle élégant entre la pérennité du New Yorker et l’intemporalité de cette composition emblématique.
Le résultat ? Un équilibre subtil entre image, texte et musique qui capte à merveille la mission du magazine : encourager une lecture attentive du monde, loin des raccourcis et du sensationnalisme contemporain.
Une campagne tournée vers l’avenir et l’engagement du public
Mais cette célébration ne se contente pas de regarder vers le passé. Avec « Everything, Covered », The New Yorker veut aussi s’adresser aux nouvelles générations. L’objectif affiché est clair : séduire de nouveaux abonnés en valorisant une approche journalistique exigeante et humaniste.
Pour Michael Ribero, responsable des revenus consommateurs chez Condé Nast, l’idée est aussi d’exploiter les nouvelles plateformes, comme la télévision connectée (CTV), afin de toucher un public plus large et diversifié. Une manière stratégique de renforcer l’influence du magazine dans un environnement médiatique en constante évolution.
Cette campagne démontre une volonté forte de positionner The New Yorker comme un rempart contre les fake news et le journalisme de surface. Pour Marcos Kotlhar, directeur créatif chez Le Truc, la publication incarne un « badge intellectuel », symbole d’une exigence journalistique rare aujourd’hui. Une façon intelligente d’associer le prestige centenaire du magazine à la qualité intellectuelle recherchée par un public exigeant.
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