Fondée en 1729 par Nicolas Ruinart, la maison de Champagne est devenue, au cours des siècles une marque de prestige. Et pour une marque aussi connue et reconnue que Ruinart, pas question de laisser sa communication vieillir.
Toucher à la bouteille Ruinart, c’est presque un sacrilège ! C’est la première fois depuis le 18ème siècle qu’un artiste s’attaque à l’objet mythique, mêlant ainsi l’héritage de la marque à l’univers ironique et incomparable de David Shrigley. Ce dernier est d’ailleurs connu pour son trait rudimentaire, pour ses dessins qu’il accompagne souvent d’une phrase absurde et définitive. Son humour s’étend sur un large panel, allant de la naïveté jusqu’à sa version la plus sombre. Un artiste aux multiples facettes qui s’exerce également à la sculpture, l’animation, les installations à grande échelle, etc.
Pour Ruinart, cette collaboration permet à la marque de capturer les vibrations de l’artiste dans sa nouvelle bouteille. Cette dernière, veritable objet de collection, est également disponible en coffret édition limitée dessiné par l’artiste. On peut y lire « The Aire Makes The Wine » ou « The Soil Makes The Wine » sur sa partie inférieure, qui peut d’ailleurs se transformer en seau à Champagne lorsqu’on y glisse des glaçons. Pratique.
Pour présenter cette bouteille, Ruinart et l’artiste ont imaginé un lieu brut où il était possible de déguster du Champagne tout en découvrant l’univers décalé de l’artiste. L’exposition nous transportait dans un habile univers, où l’ironie des illustrations nous ramenaient aux méthodes de fabrication du Champagne.