Qu’est-ce qui rend remarquable une femme ? Pendant des siècles, la réponse a été la même : sa beauté. La valeur d’une femme a trop longtemps été déterminée par le regard que les hommes pouvaient porter sur elle.
Mais avec le temps, les choses ont évolué. Marie Curie, Simone Veil… Des femmes fortes ont imposé leur engagement, leur combat jusqu’à faire changer notre vision du « deuxième sexe ». Mais curieusement, il reste un lieu où cette vision n’a pas changé. Un lieu où l’on célèbre pourtant les valeurs de la République : nos mairies. Là où se trouve la Marianne de la République.
Une Marianne qui, avec la devise « Liberté, Égalité, Fraternité », est le symbole le plus ancien et le plus aimé de la République française. Un symbole qui incarne chacune de ses valeurs et symbolise aussi l’engagement et le combat.
Bien que chaque mairie puisse choisir sa Marianne, depuis 1968, les Marianne les plus médiatisées sont celles incarnées par des actrices françaises telles que Brigitte Bardot (1968), Michèle Morgan (1972), Mireille Mathieu (1978), Catherine Deneuve (1985), Inès de la Fressange (1989), Laetitia Casta (2000) ou encore Sophie Marceau (2012). Des modèles qui ne mettent en avant que la beauté et la popularité.
Face à ce constat, Marie Claire et DDB° Paris sont à l’initiative de l’action « Les Marianne » visant à prouver qu’aujourd’hui, d’autres Marianne sont possibles et nécessaires.
L’idée : Proposer à non pas une, mais cinq femmes différentes d’incarner une nouvelle génération de Marianne. Cinq femmes pas forcément connues de tous, mais dont le parcours et l’action sont le reflet des engagements de la société française d’aujourd’hui et du combat essentiel pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Cinq femmes qui, à nos yeux, incarnent avec force les principes de Liberté, d’Égalité et de Fraternité : Ginette Kolinka, Sarah Ourahmoune, Aurélie Dupont, Martine Monteil et Marie Tabarly.
Conçus grâce à la technologie de scan et d’impression 3D de la société française DL Additive, les bustes de ces nouvelles Marianne ont un objectif clair : convaincre et inviter des centaines de maires, des plus petites aux plus grandes communes, à rejoindre le mouvement, pour faire entrer ces femmes dans les mairies Françaises.
Cette opération, déjà soutenue par plusieurs maires de grandes villes tels que Roland Ries (Strasbourg), Charlotte Libert-Albanel (Vincennes), Philippe Saurel (Montpellier), Jean-Luc Moudenc (Toulouse), Christian Estrosi (Nice), Florence Portelli (Taverny), Philippe Lacroix (Oradour-sur-Glane), Brigitte Barège (Montauban) ou Brigitte Fouré (Amiens) sera appuyée par la sortie d’un dossier spécial dans Marie Claire.
