Que se passe-t-il quand le luxe rencontre la vitesse ? Louis Vuitton et la Formula 1 viennent de livrer une campagne aussi fulgurante qu’une ligne droite sur le circuit de Melbourne.
Aux manettes de cette prouesse : Manimal, un studio de post-production qui a réussi à boucler le montage, l’étalonnage et la finalisation du film en seulement quelques heures après la course.
Un défi technique et humain qui prouve que, dans le monde du marketing de luxe et du sport, chaque seconde compte. Entre course contre la montre, décisions de dernière minute et une coordination millimétrée, retour sur les coulisses d’une campagne à grande vitesse.
Un brief exigeant : vitesse et précision
L’histoire commence avec une demande express de Louis Vuitton : produire deux films en un temps record. Le premier ? Un teaser de 15 secondes, mettant en scène des prises de vue aériennes de Melbourne, le légendaire coffre de voyage Louis Vuitton et le trophée de la F1. Simple sur le papier, mais avec une contrainte de taille : tout livrer en deux jours.
Avec « Paris » comme fuseau horaire central et alors qu’ils travaillent en Australie, l’équipe de Manimal devait non seulement monter et étalonner plusieurs versions du teaser, mais aussi synchroniser les retours de la direction de Louis Vuitton pour ajuster la version finale. Ajout de logos, stabilisation des plans, suppression d’éléments indésirables… chaque détail comptait.
Mais le vrai défi arrive avec la deuxième phase : un film de 30 secondes, capturé le dimanche après-midi lors du Grand Prix, et à livrer avant 5h du matin le lundi. Autrement dit : une nuit blanche assurée pour toute l’équipe.
Pour anticiper cette pression, Manimal a utilisé des images texturées tournées en amont sur la piste, ainsi que des extraits de la course de l’année précédente. Objectif : valider en amont le style de montage, la musique et le rythme, afin d’accélérer le processus une fois les nouvelles images en main.
Une organisation millimétrée pour une production en temps réel
Quand la course débute le dimanche après-midi, le compte à rebours s’accélère. L’équipe de production, Wildfire, filme un maximum d’images, des stands aux gradins, en passant par les gros plans des pilotes et des supporters. Objectif ? Capturer l’émotion brute et la tension de la course.
En parallèle, Ryan Brett et Denzil Heeger de Manimal, en charge du montage et de l’étalonnage, guident la production sur les plans-clés à capturer. Quel virage est le plus cinégénique ? Quel pilote a les meilleures chances de victoire ? Où positionner le logo Louis Vuitton pour une visibilité maximale ? Autant de questions auxquelles ils doivent répondre avant même que la course ne commence.
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Un exploit technique et une vitrine pour le luxe et la performance
Cette campagne est une démonstration de force pour Louis Vuitton, qui associe son image à la vitesse et à la performance. En livrant un film aussi impactant quelques heures seulement après l’événement, la marque prouve qu’elle maîtrise l’instantanéité et l’exclusivité, des valeurs clés dans l’univers du luxe.
Cette campagne est également une réussite pour le studio Manimal, qui montre ici son savoir-faire en post-production ultra-rapide. Plus qu’un simple prestataire, l’équipe a été intégrée comme un véritable membre du pit crew, jonglant entre créativité, gestion de crise et précision technique.
À une époque où les consommateurs exigent du contenu immédiat et ultra-ciblé, cette campagne montre comment les marques peuvent capter l’instant en temps réel, sans sacrifier l’excellence visuelle.
Avec une diffusion mondiale quelques heures seulement après la ligne d’arrivée, Louis Vuitton et la F1 signent ici l’une des collaborations les plus rapides de l’année. Preuve que, dans le marketing aussi, chaque millième de seconde compte.
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