Des chats attaquent les pubs d’une marque de croquettes en pleine ville

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Il suffit d’agiter un sachet de Dreamies pour transformer n’importe quel chat en ninja urbain. Et ça, l’agence adam&eveDDB l’a bien compris.

Dans sa dernière campagne pour les friandises félines les plus addictives du marché, l’agence britannique fait littéralement grimper les chats aux murs, avec une série d’installations OOH complètement folles dans les rues de Londres. Bienvenue dans “Ad Attack”, une opération à mi-chemin entre street art, performance marketing et hommage à la fourberie adorable de nos compagnons à moustaches.

Des chats en 3D qui envahissent la ville

Kingsland Road, Quaker Street… certaines rues de Londres sont actuellement sous l’assaut de félins affamés. Sur les façades, les panneaux publicitaires, les toits ou les gouttières, des dizaines de chats en 3D semblent escalader les murs pour attraper un gigantesque sachet de Dreamies. Ces créations hyper réalistes — en fibres de verre peintes à la main, basées sur des poses inspirées de vrais comportements félins — donnent l’illusion que la ville est devenue un terrain de jeu pour chats obsédés.

Et le résultat est tout simplement spectaculaire. Ces “special builds” ne se contentent pas de faire sourire : elles captent l’attention, déclenchent les photos, et surtout, ancrent dans l’imaginaire collectif une vérité simple mais efficace : les chats sont prêts à tout pour des Dreamies.

On pourrait croire à une opération one-shot arty, mais tout a été savamment orchestré. Le projet a mobilisé un solide casting de partenaires — Essence Mediacom, Jack Agency/Build Hollywood, Blow Up Outdoor, et le groupe Group M OOH pour la partie média. Et côté influence, le groupe Mars (qui détient Dreamies) a sorti ses ambassadeurs phares comme Chris Hall et Benedict Townsend pour relayer le phénomène sur les réseaux.

Dreamies : quand la marque assume le drama félin

Ce qui rend cette campagne aussi réussie, c’est qu’elle ne cherche pas à faire des chats de simples mascottes mignonnes. Au contraire, elle met en avant leur vraie nature : rusée, agile, parfois borderline psychopathe quand il s’agit de bouffe. Et surtout, elle le fait avec humour, sans jamais tomber dans le cliché facile. On retrouve ici toute la patte de adam&eveDDB, déjà experts dans l’art de créer des campagnes animalières mémorables avec un vrai parti pris créatif.

La direction marketing européenne de Dreamies, via Hala Sinno, l’explique très bien : “Notre objectif est de célébrer ce qui rend les chats uniques : leur intelligence, leur persévérance, leur agilité…” Bref, ce mix de grâce et de folie qui fait qu’on les adore autant qu’on les craint quand on oublie de remplir leur gamelle.

Et quoi de mieux pour exprimer cette dualité que de les montrer littéralement grimper sur la ville, comme des espions en mission ? Le message est clair : Dreamies est le Graal, le truc pour lequel votre chat pourrait retourner l’appart, renverser la plante verte et ouvrir le placard tout seul.

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Une stratégie de marque qui gratte là où ça miaule

Avec cette opération, Dreamies poursuit une stratégie marketing centrée sur l’instinct animal et l’hyper-réaction. On n’est pas dans le food porn lisse ni dans le “naturellement sain”. On est dans l’obsession, dans le comportement presque irrépressible, et ça fonctionne à merveille. D’ailleurs, selon Mars, 95 % des chats trouvent les Dreamies irrésistibles. Ce chiffre devient la pierre angulaire du storytelling : s’ils sont si accrocs, c’est qu’il y a une raison — et maintenant, tout le monde le voit, dans la rue comme sur Insta.

L’autre force de la campagne, c’est son potentiel de viralité organique. Ces installations sont photogéniques, étonnantes, parfaites pour les stories et les TikTok. Elles provoquent de l’émotion, de l’humour, et invitent au partage. Dans un monde où l’OOH lutte pour rester pertinent, ce genre de formats immersifs et narratifs montre la voie : ne pas juste afficher, mais surprendre, raconter une scène, provoquer une réaction.

En résumé, Dreamies signe ici une campagne qui fait miauler de plaisir. En transformant les rues de Londres en terrain d’expression pour l’amour (un peu fou) des chats pour leurs friandises préférées, la marque réussit à mêler branding, spectacle et viralité, le tout avec une bonne dose de second degré.

Et maintenant ? On attend la version française. Avec un chat coincé dans un abribus parisien ou accroché à la façade d’un Franprix. Parce qu’on le sait tous : il n’y a pas que les British qui ont des chats tarés pour des friandises.

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Gabriel Teisson

Fondateur de Dans Ta Pub. Je scanne le web à la recherche de nouveaux usages créatifs et marketing 🕵️‍♂️
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