Quand deux icônes britanniques se croisent, ça fait forcément des étincelles. C’est ce qui se passe avec la rencontre inattendue entre Aston Martin et les Rolling Stones, qui s’unissent autour d’une collection capsule F1 aussi stylée qu’improbable. Au menu : une série limitée de vêtements siglés des deux mythes, un film tourné 100 % en pellicule, sans aucune trace d’intelligence artificielle, et une esthétique brute à souhait, fidèle à l’esprit rock et à l’ADN de la course.
Une collection qui fusionne deux légendes de la culture britannique
C’est un match qu’on n’attendait pas, et qui pourtant coule de source. D’un côté, Aston Martin, fleuron de l’automobile de luxe anglaise, partenaire de l’écurie de Formule 1 éponyme. De l’autre, les Rolling Stones, groupe de rock mythique dont le logo de la langue tirée fait vibrer les générations depuis les années 60.
Ensemble, ils dévoilent une collection co-brandée autour de la Formule 1, composée de hoodies, t-shirts et tops arborant un mash-up des ailes d’Aston Martin et de la fameuse langue rouge des Stones. Une fusion visuelle audacieuse qui joue la carte de l’iconicité sans trop en faire. Le résultat est à la fois élégant, un brin provocateur, et résolument collector.
L’objectif est clair : capter l’attention des fans de Formule 1, amateurs de belles carrosseries comme de riffs endiablés, en s’appuyant sur deux marques qui incarnent à elles seules une certaine idée de l’excellence, du style et de l’audace britannique.
Un film en 16mm comme un hommage à l’analogique
Pour marquer le lancement, Aston Martin et les Rolling Stones ont choisi de dévoiler un court film baptisé “Hot Stuff”, en clin d’œil à un morceau (sous-coté) des Stones, extrait de leur album Black and Blue sorti en 1976.
Réalisé par Glenn Kitson, le spot adopte un ton brut, tourné exclusivement en 16mm, sans IA, ni effet numérique clinquant. Un choix assumé pour retrouver la texture du vrai, de l’analogique, dans un monde publicitaire de plus en plus lissé et généré à coup de prompts. Le film se présente comme un scrapbook visuel, alternant images d’archives, photos du groupe et plans de la collection, dans un montage presque tactile, à la manière d’un collage de fan.
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Et pour parfaire cette plongée dans l’univers des Stones, tous les visuels proviennent de la collection personnelle de Matt Lee, considéré comme le plus grand collectionneur d’objets Rolling Stones au monde. De quoi offrir une authenticité totale à cette prise de parole, saluée par le groupe lui-même.
Entre storytelling vintage et stratégie lifestyle
Avec cette opération, Aston Martin continue de positionner son univers Formule 1 au-delà du circuit, en s’ancrant dans des territoires culturels puissants. Le luxe, bien sûr, mais aussi la musique, la mode et la contre-culture. En s’associant à une marque aussi emblématique que les Rolling Stones, la maison anglaise étend sa visibilité auprès de nouveaux publics, tout en conservant son ADN premium.
C’est aussi un joli pied de nez à la tendance actuelle du tout digital et de l’IA générative. En revendiquant un film entièrement analogique, Aston Martin et les Stones affirment que l’authenticité, la matière et le vécu restent des leviers émotionnels puissants en storytelling de marque.
Et surtout, cette campagne illustre à quel point les collaborations bien pensées – entre deux marques aux héritages forts et complémentaires – peuvent dépasser le simple produit pour devenir un moment de culture pop, à la croisée du style et de la passion.
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