Après une année 2020 et 2021 haute en rebondissement, de nombreux secteurs ont souhaité profiter de cette période pour se renouveler et surtout… évoluer. Et c’est bien entendu le cas pour les agences de pub, et notamment la célèbre agence Rosapark.
Avec la crise, les gens se sont désintéressés des marques jugeant qu’elles étaient responsables d’une sur-consommation néfaste pour l’environnement et la planète. Dès lors la publicité est apparue comme le grand mal, nécessitant une profonde introspection sur sa nécessité.
« La publicité classique Top-Down est morte et c’est une très bonne nouvelle. Les gens n’ont pas de temps à consacrer aux marques qui assènent leur discours sans se préoccuper de savoir si le sujet les intéresse. Avec leur Carte Bleue, les gens ont plus de pouvoir qu’avec leur carte d’électeur car ils savent qu’ils peuvent sanctionner immédiatement une marque qui ne les respecte pas et qui ne respecte pas le monde dans lequel ils vivent. On ne travaille pas pour des marques, on travaille d’abord pour les gens et on fait en sorte que ceux-ci aient envie de se connecter à des marques s’ils en ont besoin. Pour qu’une marque soit aimée, il faut qu’elle fasse preuve d’empathie et qu’elle se mette d’abord et avant tout à la place des gens. Car c’est en respectant les gens que ceux- ci respecteront les marques. Pas l’inverse. » déclarent Jean-Patrick Chiquiar, Gilles Fichteberg et Jean-Francois Sacco.
Cette notion de respect et de confiance, dans une relation d’adulte à adulte entre les marques et les consommateurs entraîne, selon les 3 fondateurs, un changement de paradigme profond dans la façon de faire ce métier.
Une nouvelle organisation : être du côté des gens, c’est être du côté des collaborateurs plutôt que de la productivité.
La période que l’on vient de vivre et la mise en place du télétravail, a complètement modifié la façon de travailler des collaborateurs. « Tous les collaborateurs se sont mobilisés pendant cette période de crise pour faire face aux demandes des clients avec responsabilité, résilience et générosité. Alors que l’on pouvait craindre un certain relâchement, c’est l’exact inverse qui s’est produit, démontrant par là-même la très grande responsabilité individuelle et collective » déclarent les 3 fondateurs.
Partant de ce constat, ils ont totalement repensé l’UX des locaux. « Nous nous sommes appliqués à nous même ce que l’on recommande à nos clients : nous avons analysé la User Experience et conclu de façon assez radicale que si l’on n’était pas capables d’apporter une valeur ajoutée en termes d’expérience au sein de nos bureaux, autant que les gens travaillent de chez eux ».
Un nouveau nom et une nouvelle identité : Rosapark devient Rosa Paris
Pour accompagner ces changements, l‘agence a aussi décidé de faire évoluer son nom et son identité. « Nous avons mesuré le possible sentiment d’appropriation que pouvait générer le nom de notre agence sur le marché américain et avons décidé de rebaptiser l’agence ROSA PARIS afin d’éviter tout amalgame ».
Pour accompagner ce changement de nom, ROSA PARIS revoit son identité à travers une rose stylisée, dont les pétales sont formés par les lettres R.O.S.A. « On aimait l’idée d’avoir un symbole extractible, où la marque pouvait se mettre en retrait dans nos supports de communication car on a plus envie de communiquer avec une fleur qu’avec une marque », précisent les 3 co-fondateurs.