Alors que le Palais de Tokyo connaît une actualité culturelle fourmillante, l’établissement a mené une réflexion sur son positionnement, sa place dans le paysage de l’art contemporain français et international.
À l’heure où les pratiques culturelles se massifient, où le marché de l’art se monétise de façon inédite, où la parole médiatique laisse peu de place aux artistes qui sortent du cadre, quel est le rôle du Palais de Tokyo ? Plus que jamais, les missions portées par l’institution depuis 2002 paraissent cruciales : défendre une vision audacieuse et pionnière de l’art contemporain, s’affirmer comme un vivier de la création contemporaine sous toutes ses formes (peinture, sculpture, design, mode, vidéo, cinéma, littérature, danse) et proposer une programmation unique qui questionne notre société et change notre regard sur le monde.
Le Palais de Tokyo, plus grand centre de création contemporaine d’Europe, est un lieu unique. Formidable laboratoire d’expression artistique, le Palais de Tokyo reçoit depuis 17 ans des artistes confirmés, révèle de jeunes talents et participe à la diffusion de l’art contemporain dans son lieu parisien mais aussi hors-les-murs. C’est parce qu’il est avant-gardiste qu’il prend des risques. C’est parce qu’il est hybride qu’il est poétique. C’est parce qu’il est audacieux qu’il fait vivre nos questionnements et alimente nos réflexions.
S’il existe un endroit à Paris, où se formulent des idées libres, indépendantes, ne se réclamant d’aucun courant, et où elles se mettent à exister plus fort qu’ailleurs, c’est bien le Palais de Tokyo. On ne ressort jamais du Palais de Tokyo tel qu’on y est entré. Parce qu’on y a rendez-vous avec la surprise, l’inattendu, le choc, le bizarre, la différence, la poésie.
Pour énoncer cette vision, non pas nouvelle mais originelle, et qui n’a a jamais été aussi pertinente que dans le paysage actuel, BETC a conçu, dans le cadre d’un mécénat de compétences, une campagne de marque (affichage, digital et films) qui redéfinit le lieu comme un bastion de liberté et replace l’audace au cœur de son identité de marque. Au-delà d’un simple positionnement, la campagne «Idées Libres», pensée dans un moment de maturité et d’engagement, est militante.
D’où des affiches centrées sur les mots, comme des revendications, avec 4 accroches qui invitent à l’exploration artistique, à un regard libéré des carcans et des modèles que les règles de l’art peuvent parfois imposer.
Cette campagne typographique et affichiste, sur fond bleu électrique, est diffusée dans tout le réseau Métrobus du 4 au 15 avril. Elle viendra parfois surprendre le spectateur avec un accrochage totalement déstructuré. Prenant ainsi le contre-pied du principe de lisibilité inhérent à la publicité, la campagne donnera alors à voir que, même dans un cadre contraignant, réside une liberté presque infinie.
Les 2 films réalisés au Palais de Tokyo, mettent en scène le visiteur, dérouté autant que déroutant. Les films nous plongent dans l’univers des idées libres.
Sur le ton léger de la comédie et de l’absurde, les films invitent à se questionner, sans prétention. Est-ce l’œuvre qui s’expose au visiteur ou le visiteur qui s’expose à l’œuvre ? Qui prend le risque ? Qui expérimente la liberté, le spectateur ou le créateur ?
Le film « Perspectives » sera diffusé sur le réseau MK2 du 10 avril au 7 mai puis du 26 juin au 20 août. Associé au film «Visiteurs», il sera également diffusé sur YouTube sur la même période.
Ces films ont été réalisés en partenariat avec la maison de production Caviar et la réalisatrice Cloé Bailly.