Pendant un meeting qui a eu lieu récemment à la Maison Blanche, Donald Trump a caractérisé Haiti, El Salvador et de nombreux pays d’Afrique comme étant des pays « shitholes ».
Et les réactions ne se sont pas fait attendre. L’indignation est totale et unanime sur Twitter à coup de hashtag #shitholes pour défendre ces destinations. Un artiste a même projeté sur le mur d’un hôtel de Donald Trump des emojis poop avec un écriteau « shithole ».
En réponse à cette honte, le célèbre site de réservation de logements Airbnb a décidé de répliquer pour promouvoir ces destinations et montrer que non, ce ne sont pas des « shitholes ». Le site a affirmé mettre sur la table 100 000$ pour encourager les voyageurs à se rendre dans ces pays, qui accueillent pas moins de 75 000 logements Airbnb selon le PDG Brian Chesky.
2.7M guests from Airbnb decided that countries in Africa, El Salvador, and Haiti were beautiful enough to visit. When we embrace the world, we see its beauty.
— Brian Chesky (@bchesky) January 12, 2018
Five years ago, there were 3k hosts across Africa, El Salvador, and Haiti who earned $6M. Today there are 75k hosts who earned $170M.
— Brian Chesky (@bchesky) January 12, 2018
Il s’est même exprimé sur son compte Twitter en proposant des logements à Haiti, El Salvador ou d’autres destinations en Afrique cette fois. Le compte d’Airbnb a lui aussi poussé ces destinations.
Here is a beautiful home you can stay in Haiti: https://t.co/6SczKwPMt6 pic.twitter.com/Bzy36tkSCY
— Brian Chesky (@bchesky) January 12, 2018
Another magical place to stay in the beautiful country of Ghana https://t.co/ouKDH8jx5q pic.twitter.com/sjQyvWJDNL
— Brian Chesky (@bchesky) January 12, 2018
Finally, how ’bout this home in Kenya. These are nice places! https://t.co/6NST46TbMG pic.twitter.com/jVQKp8eHMx
— Brian Chesky (@bchesky) January 13, 2018
Une publication partagée par Airbnb (@airbnb) le
Une publication partagée par Airbnb (@airbnb) le
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Une démarche plus que bienvenue qui, d’un mal pour un bien, permet une ouverture sur le monde. Un tel buzz médiatique pourrait donner l’envie à beaucoup de personnes de partir visiter ces pays, notamment grâce à des services comme Airbnb. Il faudrait que d’autres services suivent le même mouvement pour promouvoir ces destinations et pousser le tourisme à reprendre dans ces soi-disant « shitholes ».