Culture Digitale : mieux la comprendre, pour mieux la diffuser

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À l’occasion de ses portes ouvertes, l’ECV Digital de Paris nous invitait à rencontrer Ruben Grave, fondateur de Be Coworking, dans le cadre d’un conférence autour de la culture digitale.

L’ECV Digital nous a offert un débat articulé autour des dispositifs digitaux et des principaux bouleversements qu’ils engendrent dans les techniques de communication actuelles.  Animé par Ruben Grave de Be Coworking, structure qui accompagne différentes starts up, associations ou encore freelance dans leur espace de travail, cet échange était l’occasion de revenir sur les fondamentaux de l’univers digital afin de mieux le comprendre pour mieux l’utiliser.

L’intérêt était de comprendre cette culture, comment elle s’est créée, quels sont ses codes et ce qu’elle a changé. Nous savons qu’auparavant, le rythme professionnel était dicté par les saisons, que les besoins fondamentaux étaient de dormir, boire et manger. Aujourd’hui, ils restent les mêmes, on veut aimer et être aimé, créer et se sentir utile, donner du sens. Le digital n’a pas changé nos besoins, ce sont les moyens qui permettent de les satisfaire en s’affranchissant des contraintes qui ont évolués. Comme toute révolution, l’ère du digital a bouleversé la culture, comme l’imprimerie de Gutenberg avait permis la diffusion en masse de l’information.

À travers ces lignes, nous reprenons les fondamentaux du digital pour rallier son emploi à son pouvoir. À l’heure actuelle, tout est plus rapide, l’accès aux médias, à la culture, aux applications, aux réseaux sociaux, aux tendances, à l’information… D’ailleurs, accéder à cet article en est la preuve, comme d’avoir eu connaissance de cette conférence pour ma part : un simple clic et la curiosité prend le pas. Les techniques digitales nous réservent des expériences issues de la vie de tous les jours. On peut voyager dans l’espace, partout dans le monde grâce à Google Maps, parfois même à l’intérieur de certains bâtiments. Avant, nous nous contentions du Tour de France pour visiter. On peut faire des visio-conférences à l’autre bout de la terre, créer du matériel grâce à la 3D ou encore se servir de la Réalité Augmenté pour s’essayer à l’avion de chasse. Tout devient possible et à la portée de tout le monde. Et ça, les marques le prennent en compte dans leur stratégie.

Le rapport à l’autre a évolué, une identité numérique propre à chacun est née du digital, les rencontres sont inversées, la qualité des liens différente, on élargit son réseau personnel. Du point de vue de la marque, comprendre le comportement du consommateur sur internet est primordial quand cela influe sa vie réelle. Les produits virtuels fleurissent, les achats dématérialisés prennent la place et la production se délocalise. Le digital impacte l’économie en tant que telle. Pour l’exemple économique, un hack du compte Twitter de la Maison Blanche a chahuté le cours de la bourse pendant un instant.

L’organisation des structures est modifiée, on veut raconter et créer davantage d’histoires. Nous assistons à la naissance de modèle en réseau ou à plat comme Google. Les collaborations en temps réel affluent et je cite encore Google avec son Drive. Il y a 5 ans, cela était encore inexistant, c’est dire la vitesse à laquelle le digital évolue avec son temps. Notre moteur de recherche préféré est alors la société qui a le mieux intégré la notion de « modèle d’animation » à l’insu d’un « modèle de direction ». Ce qui a porté ses fruits.

Avant le digital, la communication était un outil à sens unique. Le marque envoyait un message vers le consommateur et il n’y avait pas d’aller-retour, pas d’interaction et d’échange. Le digital a déformé cette pratique, il a créé de nouveaux métiers spécialisés comme le Community Management qui est capital pour une marque. Durant cette conférence, nous avons eu droit à un cas d’école intéressant. Le site internet archive.org permet de remonter dans le temps, il répertorie des snapshots d’home page web. Faites le test pour Google et Yahoo en 2004. Ce dernier va donner de la publicité sur sa page d’accueil sans nous connaître alors que Google va remettre le consommateur dans un contexte réel. La place de l’individu est différente, un peu comme si Yahoo cherchait à vous draguer en parlant de lui, alors que Google va d’abord s’intéresser à vous. Prendre l’exemple des taxis et d’Uber vous parlera peut-être davantage.

La vitesse de l’information s’est accrue, nous assistons à une amplification de celle-ci, une décontextualisation par moment (effet téléphone arabe d’une info via les réseaux sociaux). Le pouvoir des algorithmes influence les automatismes, détenir une information c’est bien, ce que l’on en fait doit être plus réfléchi. La place du consommateur est différente sur internet mais il reste au centre de la stratégie.

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